Inscription
1ère place aux Trophées de la Communication 2014
HORAIRES D'OUVERTURE
Du Lundi au Vendredi :
9h -12h et 13h30 - 17h

NOUS CONTACTER
MAIRIE
36, Route de Megève
74120 Praz sur Arly
Tel. 04 50 21 90 28

 

Adopter des gestes écocitoyens pour un village... (10-05-2021)

... PROPRE

Vous aimez votre village et souhaitez le garder propre, mais vous ignorez comment ? Facile, à l'occasion de la Journée Mondiale de l'Environnement, suivez notre super-héros Draz ! Armé de logique et de bon sens, ce dernier accomplit chaque jour des gestes en faveur de l’environnement. 

 
Lundi

Durant une balade bucolique, Draz tombe sur des oiseaux en pleine voltige, des fourmis cascadeuses en train de traverser la route… et une cigarette. Que fait-il ?

a.      Il la ramasse et la jette dans une grille d’eau pluviale.

b.      Il la ramasse, l’éteint et la jette dans un cendrier. 

Le comportement de notre super-héros : b ! 

L’info chiffrée :lorsqu’un mégot est jeté dans une grille d’eau pluviale, il rejoint directement la nature (cours d’eau, nappe phréatique, lac...) Or, il peut polluer à lui seul jusqu’à 500 L d’eau, met 1 à 12 ans à se décomposer, contient 4 000 substances chimiques nocives (nicotine, toluène, barium…) dont plus de 50 sont cancérigènes et constitue l’un des principaux déchets meurtriers de la vie aquatique. En plus, d’après les sources Novethic et Planetoscope, 137 000 mégots seraient jetés par terre chaque seconde, dans le monde. 

L’astuce praline : outre des cendriers installés par la collectivité (à la mairie, devant l’ESF, à la Maison de la Montagne, à la salle hors-sac…), gardez sur vous une petite boite permettant de stocker vos mégots en attendant de rentrer chez vous et de les jeter, froids, à la poubelle).

 
Mardi

Draz voit son animal de compagnie laisser une petite crotte sur la voie publique. Que fait-il ?

a.      Il laisse cette preuve odorante au risque de faire glisser une personne.

b.      Il la ramasse à l’aide d’un sac Toutounet® qu’il dépose par terre.

c.       Il la ramasse à l’aide d’un sac Toutounet® qu’il jette à la poubelle. 

Le comportement de notre super-héros : c ! 

L’info chiffrée : outre l'enjeu de propreté, le monde agricole s'inquiète aussi de ces problèmes car les déjections des animaux de compagnie, dans les pâturages, engendrent des maladies dans les troupeaux.

Par ailleurs, mettre les crottes dans les sacs, c'est important. Mais, il faut les jeter ensuite à la poubelle (ce qui n'est pas toujours le cas) !

En plus de consommer des produits pétroliers, de l'eau, de l'énergie et d’émettre des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique lors de leur production, les sacs en plastique tendent à s’envoler de par leur légèreté. Ils se retrouvent alors dans des champs, des rivières, à la montagne ou en mer, ce qui, d’une part, dégrade les paysages, et d’autre part, menace la vie d’animaux marins comme les tortues, les dauphins ou les thons qui prennent ces sacs pour des proies. « D’après la Fondation Ellen MacArthur, cite le Gouvernement, 8 millions de tonnes de plastiques se frayent un chemin jusqu’aux écosystèmes marins chaque année, soit un camion poubelle déchargé en mer chaque minute. Et si rien n’est fait, ce sera deux par minute d’ici 2030. »

Un sac en plastique mettrait en plus jusqu’à 400 voire 450 ans pour se décomposer (sources : ADEIC, Positivr et Ça m’intéresse).

L’astuce praline : situés au niveau des Molok® (des conteneurs semi-enterrés), les distributeurs de sacs Toutounet® sont très pratiques pour effacer la preuve du passage de son animal, être jetés dans des poubelles et laisser le paysage de Praz tel qu’il est : beau et charmant avec pour seule odeur, le parfum frais de la nature.
 
 
Mercredi

Les beaux jours arrivent. Draz rêve de se balader dans sa décapotable la crête au vent. Mais sa voiture est sale et a besoin d’un grand coup de nettoyage. Comment procède-t-il ?

a.      Il gare sa voiture sur la pelouse, la nettoie et la rince.

b.      Il l’emmène dans une aire de lavage professionnelle. 

Le comportement de notre super-héros : b ! 

L’info chiffrée : quand une voiture est lavée chez soi, de l’eau et des produits chimiques (des détergents) conventionnels sont généralement consommés. Une eau usée, composée de polluants issus des gaz d’échappement, de l’usure des pneus et des détergents, est alors produite et rejoint le sol. Les polluants, même à très faible dose, peuvent avoir des effets néfastes sur les organismes vivants et la biodiversité en raison de leur toxicité, de leur persistance et de leur accumulation.

UNE POLLUTION DU SOL… MAIS DE L'AIR AUSSI !

D’après le rapport « Non-Exhaust Emissions from Road Traffic » émis par le Gouvernement britannique en 2019, l’usure des pneus, des freins et du revêtement routier entraîne l’émission dans l’atmosphère de 60 % des particules fines mesurant moins de 2,5 microns et 73 % des particules fines mesurant moins de 10 microns. Elle constitue la deuxième plus grande source de microplastiques polluants sur Terre.

Les gaz d’échappement contiennent du monoxyde de carbone, du dioxyde d’azote et des particules fines riches en hydrocarbures aromatiques polycycliques cancérogènes. « Les gaz issus des moteurs diesel sont même à l’origine de cancers du poumon chez l’homme quotidiennement exposé aux gaz, dans le cadre du travail ou dans l’air ambiant », ajoute le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

 
L’astuce praline : dans une station de lavage professionnelle (comme celle du Village Auto Services de Praz, mise en marche en octobre 2020), les eaux de lavage sont récupérées puis traitées dans une station d’épuration avant de rejoindre la nature. La consommation en eau y serait en plus moindre : de l’ordre de 50 à 350 L contre jusqu’à 500 L dans le jardin, selon Futura Sciences.
 
 
Jeudi

Pour entretenir sa mobylette, dont la peinture est un peu écaillée, Draz remplace l’huile moteur stagnant dans le réservoir par une neuve et applique une belle couche de peinture bleue sur la carlingue. Une fois l’entretien terminé…

a.      Il rejoint la déchèterie et répartit les déchets dans les containers idoines.

b.      Il jette l’ancienne huile dans l’évier de la cuisine et le pot de peinture dans la poubelle des déchets recyclables. 

Le comportement de notre super-héros : a ! 

L’info chiffrée :selon un rapport de l’Ademe, « en 2017, la qualité de la collecte a continué à s’améliorer, les déchets collectés en mélange dans la poubelle grise ont diminué de 11 % par rapport à 2009. Le report s’est à la fois fait sur les collectes séparées et sur les apports en déchèteries ». Afin de favoriser la valorisation des déchets comme l’huile moteur, le plâtre ou les piles (et de répondre aux besoins d’une population grandissante), le nombre de déchèteries en France est en plus passé de 710 en 1990 à 4 614 déchèteries en 2017.

J’ai du mal à trouver des données plus récentes…
 
L’astuce praline : le territoire de la CCPMB* accueille quatre déchèteries dont une à Megève et une à Sallanches. Pour y accéder, il suffit de s’inscrire sur www.ccpmb.fr ou d’envoyer le formulaire disponible en mairie à l’adresse suivante : Communauté de Communes Pays du Mont-Blanc, 648 chemin des Prés Caton, 74190 Passy. L’accès des particuliers et des associations est gratuit.

Gravats, tonte de gazon, textiles… en cliquant ici, vous découvrirez les déchets acceptés ou refusés en déchèterie.

 
Vendredi

En fin de semaine, Draz se retrouve toujours avec une assiette cassée, un panier rempli d’emballages en verre et une pile de papiers. N’en ayant pas besoin…

a.      Il apporte ces déchets dans un point de collecte volontaire et les trie selon leur nature.

b.      Il jette le tout dans un sac poubelle noir qu’il dépose dans un bac dédié aux ordures ménagères.

Le comportement de notre super-héros : a !

L’info chiffrée : selon l’Ademe*, la prévention, la réutilisation*, le réemploi*, la réparation et la réduction du gaspillage alimentaire ont permis de baisser la production de déchets par habitant de 4,6 % depuis 2007. Le non-respect des conditions de la collecte des déchets (jour, horaires, tri) entraîne une amende forfaitaire de 35 € (ou de 75 € si l’amende n’est pas payée sous 45 jours).

L’astuce praline : grâce au tri et à la collecte sélective des déchets (matérialisée par huit points de collecte volontaires à Praz), les déchets sont séparés et récupérés selon leur nature, à la source. Ils obtiennent une « seconde vie » via la réutilisation, le recyclage ou autre, et évitent la destruction par incinération ou la mise en décharge. L’empreinte écologique est ainsi réduite.

Aussi, pour aider les habitants à trier leurs déchets correctement, le Sitom des Vallées du Mont-Blanc a créé cette page Internet ainsi que l’application Le Guide du Tri (téléchargeable gratuitement sur Smartphone), dont voici le mode d’emploi

ATTENTION

Toute erreur de tri génère, pour la collectivité, des coûts de traitement élevés, qui se répercutent sur la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) payée par les contribuables.

Jeter des déchets non-recyclables dans des conteneurs de tri, par exemple, entraîne une double facturation : tout d’abord “en tri” puisqu’ils transitent par la chaîne de tri, puis “en refus” dans la mesure où ils sont finalement incinérés.

Cela a également un impact sur la qualité du tri, puisque les déchets non-recyclables souillent les matériaux recyclables et dégradent leur recyclabilité.

 
 
Samedi

Le printemps arrivant, Draz décide de faire un grand nettoyage chez lui. Il rejoint donc un magasin et achète…

a.      Trois produits au hasard, posés en tête de gondole : un pour laver les vitres, un pour lustrer le parquet et un pour rafraîchir les tapis. 

b.      Un produit labellisé Ecocert, EU Ecolabel ou NF Environnement. 

Le comportement de notre super-héros : b ! 

L’info chiffrée : d’après l’Ademe, « 91 % des produits testés dans une étude sur les produits ménagers émettent du formaldéhyde, une substance cancérogène avérée pour l’homme ». « Et près de 900 substances chimiques issues des fumées de cuisson, des meubles neufs, des produits ménagers… composent l’air intérieur que nous respirons 80 % de notre temps et sont à l’origine de vertiges, d’allergies, de nausées, de toux… »

Par exemple, l’ammoniaque présent dans les débouche-tuyaux et les produits de nettoyage tout usage peut irriter les yeux et provoquer des irritations des voies respiratoires sévères. Les parfums chimiques comme les phtalates, composant souvent les produits parfumés tels les assouplissants, sont irritants et allergènes. Le dichlore contenu dans l’eau de Javel est un gaz très toxique. 

L’astuce praline : afin de choisir des produits plus respectueux de l’environnement et de notre santé,le Ministère de la transition écologique conseille de choisir des produits labellisés « EU Ecolabel » ou « NF Environnement ». Certifiés par un organisme indépendant, ces derniers répondent à des critères et des seuils précis, fixés par des fabricants, des distributeurs et des associations de protection de l’environnement et de consommateurs, dans le but de limiter les impacts environnementaux tout en conservant la performance des produits. Leurs cahiers des charges sont en plus librement consultables. 

ATTENTION

Un produit ne portant aucun label n’est pas forcément moins bon. C’est parfois juste une question de budget pour payer le processus de labellisation… Il est donc conseillé de lire la composition du produit sur l’emballage.

 
 
Dimanche

Draz aménage un petit potager dans son jardin. Cependant, ses légumes peinent à croître. Désireux d’aider la nature, il opte pour :

a.      Du compost produit à partir de déchets biodégradables accumulés au cours de son quotidien.

b.      Un engrais chimique, azoté, phosphaté et potassique, reconnu pour son efficacité. 

Le comportement de notre super-héros : a ! 

L’info chiffrée : « l’azote (N) est un élément nutritif essentiel à la croissance des cultures. Il entre dans la composition des protéines, dont les enzymes, et dans celle des acides nucléiques, dont l’ADN. En tant que composant de la chlorophylle, il joue un rôle vital dans la photosynthèse des plantes. Le Gouvernement ajoute : Mais il peut entraîner des pollutions. » Sa forme NO3- (le nitrate) est très soluble dans l’eau et peut donc être entraînée dans les eaux de surface et les eaux souterraines (c’est le phénomène de “lixiviation”, plus communément appelé “lessivage”). Lorsqu’elle est entraînée au-delà de la profondeur d’enracinement (en automne/hiver essentiellement, quand les épisodes pluvieux sont importants et que le prélèvement par les plantes est faible), elle peut rejoindre les nappes souterraines et les cours d'eau.

À titre de comparaison, poursuit-il : « La teneur en nitrate des eaux françaises n’excédait pas 1 mg / L en 1950. En 2018-2019, elle atteignait les 50 mg / L », soit la limite maximale autorisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour considérer une eau comme étant potable.

« Le nitrate en tant que tel n’est pas nocif pour la santé, mais ingéré par l’Homme, il est dégradé puis transformé en nitrite », explique l’OMS. Au-delà d'un certain seuil, « le nitrite affecte la capacité du sang à transporter suffisamment d'oxygène jusqu’aux cellules de l’organisme » et peut ainsi entraîner des troubles respiratoires, des vomissements, des diarrhées voire, dans des cas extrêmes, une perte de conscience, des crises convulsives…  Les nouveau-nés de moins de trois mois, nourris au biberon, sont particulièrement sensibles à ce phénomène appelé la maladie bleue ou la méthémoglobinémie. 

Les nitrates issus de l’agriculture posent un autre problème. Associés aux phosphates, ils contribuent au phénomène d'eutrophisation, c’est-à-dire à l’apport excessif d’éléments nutritifs dans les eaux, qui entraîne une prolifération d’algues, un appauvrissement en oxygène et un déséquilibre de l’écosystème (notamment la disparition d’espèces au détriment d’autres). 

L’astuce praline : d’après le Sitom des Vallées du Mont-Blanc, « 30 % du volume des poubelles domestiques sont constitués de déchets biodégradables, ce qui représente environ 40 à 70 kg par habitant par an ». Un habitant, qui habite dans un chalet ou un appartement, peut donc potentiellement produire du compost (un engrais naturel) et nourrir sa terre en humus et en sels minéraux, pour favoriser la pousse de nouvelles plantes.

  

Vous êtes un(e) écocitoyen(ne) en herbe et souhaitez aller encore plus loin ? Alors,

Cliquez ici ou pour apprendre à reconnaître les produits toxiques.

Cliquez ici ou  pour découvrir des astuces faciles à appliquer au quotidien. Par exemple : saviez-vous que l’eau de Javel diluée dans de l’eau chaude perd son efficacité et peut provoquer la formation de dérivés de chlore très toxiques pour la peau, les muqueuses, les bronches et les yeux ? Nous, non ! Mais nous apprenons sans cesse :)

 

L’AGENDA DE L’ÉCOCITOYEN(NE)
 
 

2021/11/20-28 Semaine européenne de réduction des déchets (date à confirmer)

2021/05/29 Concours de sensibilisation à la journée mondiale de l’environnement

2021/06/15-19 Semaine européenne de l’énergie durable

2021/09/16 Journée nationale de la qualité de l’air

 

* Ademe : Agence de la transition écologique, anciennement appelée Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.

* CCPMB : Communauté de Communes Pays du Mont-Blanc (territoire incluant 10 communes dont Passy, Combloux et Praz-sur-Arly).

*Déchets inertes : déchets qui ne se décomposent pas, ne brûlent pas et ne produisent aucune autre réaction physique ou chimique avec l’environnement au contact d’autres matières.

* Réemploi : opération par laquelle un produit ou un composant, qui n’est pas un déchet, est à nouveau utilisé pour un usage identique à celui pour lequel il a été conçu.

 

* Réutilisation : opération par laquelle une substance, une matière ou un produit devenu un déchet est à nouveau utilisé.

 

Mentions légales - Crédits Photos - Réalisation Alpium