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Les services municipaux et les élus mobilisés (20-04-2020)

L’accueil de la mairie de Praz-sur-Arly est fermé au public depuis la mise en place du confinement. Mais les agents municipaux, comme les élus, sont à l’oeuvre pour gérer la crise, mais aussi assurer tous les services indispensables aux Pralins et au bon fonctionnement de la commune.



«  Avant même l’annonce du confinement, nous avions réfléchi à son éventualité et, donc, à une organisation des services municipaux a minima. Nous l’avons mise en place dès le 17 mars. Elle a prévalu pendant les 15 premiers jours du confinement, le temps de voir l’évolution de l’épidémie et de limiter le nombre d’agents pouvant se croiser dans les locaux » explique Yann Jaccaz, maire de Praz-sur-Arly.

Dans les services administratifs, trois agents sont chargés d’assurer, chacun leur tour, une journée de garde à l’accueil pour répondre au téléphone, traiter l’Etat Civil et gérer l’arrivée des demandes d’urbanisme en lien avec l’instructeur du droit des sols intercommunal, qui poursuit aussi son travail.

Les appels sont nombreux les premiers jours puis reviennent à un rythme plus normal ensuite. Ces agents vont aussi appeler toutes les personnes vulnérables (essentiellement les plus de 80 ans) de la commune pour s’assurer qu’aucune n’est isolée. «  Celles qui sont alors identifiées comme isolées sont appelées chaque semaine pour vérifier que tout va bien, s’assurer qu’il n’y a pas de besoins. Le cas échéant, un élu, un agent ou un bénévole intervient  » précise le maire.

Outre la gestion de crise, il faut aussi veiller à ce que la commune continue de fonctionner. Le comptable de la mairie reste ainsi au bureau une partie de la semaine pour la gestion des salaires et le règlement des factures. Deux cadres poursuivent leur mission en télétravail.



Aux services techniques, le directeur vient chaque matin, tandis que des agents se relaient pour gérer les tâches qui ne peuvent attendre (propreté de la voie publique, problèmes techniques, une fuite d’eau…).

Le personnel du périscolaire, dans un premier temps, assure la désinfection des locaux avant d’être, lui aussi, mis en confinement. Des agents sont tout de même prêts à revenir travailler si une urgence se présente.
Il en est de même à la crèche, fermée, mais qui doit pouvoir ouvrir s’il faut garder un enfant de personnel soignant.

Au terme des 15 premiers jours de confinement, et après avoir mis en place des mesures sanitaires strictes, il est décidé de redémarrer progressivement l’ensemble des services.

Ainsi, depuis trois semaines, les agents administratifs ont repris un rythme de travail plus proche de la normale.
Le personnel des services techniques est même dorénavant en fonctionnement à plein temps. Le travail ne manque pas, d’autant que la nature a près d’un mois d’avance, ce qui laisse augurer d’une forte mobilisation sur les espaces verts dans les semaines à venir.

Quant aux élus, ils restent aussi mobilisés, mais avec un fonctionnement très différent. «  Nous n’avons tenu aucune réunion, par précaution, depuis le début de la crise  » explique Yann Jaccaz. «  Tous nos échanges et nos prises de décisions collectives se font par mail. Sont consultés les élus en place et les nouveaux élus, qui n’ont pas pu officiellement entrer en fonction depuis les élections, puisque l’installation des nouveaux conseils municipaux a été reportée en raison de l’épidémie. Bien sûr, l’idée est de traiter uniquement le plus urgent. Mais cela réclame plus de temps car il faut écrire, lire, réagir, compiler les décisions. C’est plus lourd que des réunions en mairie.  »

Le travail ne manque donc pas témoigne le maire. «  Mon rythme n’a pas beaucoup baissé depuis le début du confinement. La communication à la population prend un temps considérable en temps de crise.  » Une communication assurée essentiellement par le maire, appuyé par quelques élus (la mairie n’a pas de personnel dédié).  «  Il faut suivre les directives de l’Etat (qui étaient quasi quotidiennes au début), puis les relayer au public, sans oublier nos propres informations locales à diffuser. La communication de crise concerne aussi les messages au personnel communal, à nos partenaires, comme les gendarmes par exemple. Enfin, il faut répondre aux mails et aux messages sur Facebook, qui sont particulièrement nombreux depuis un mois.  »

Cela vient donc s’ajouter au traitement de dossiers en cours, qui ne peuvent pas toujours attendre. «  Le travail continue sur les grands projets comme sur de plus petits. Il faut aussi préparer le démarrage des chantiers qui avaient été reportés avec la mise en place du confinement.  » 

Certaines commissions, comme l’urbanisme, assurent aussi leur travail, mais par mail. «  Les dossiers de permis sont plus rares, mais nos agents nous les transmettent et les débats se font à l’écrit. Là encore, c’est plus consommateur de temps et d’énergie, mais nos pétitionnaires peuvent ainsi continuer à travailler sur leurs projets de constructions.  »



La gestion d’une mairie en tant de crise épidémique n’a donc rien d’une sinécure.
«  En fait, on a l’esprit à cela tout le temps, 7 jours sur 7. Il n'y a plus de réunions ou de rendez-vous, mais il faut gérer l’urgent et réfléchir à tout ce qui peut être fait à notre échelle. On se demande souvent si on a bien pensé à tout, si rien n’a été négligé, même si l’essentiel des directives viennent de l’Etat. Sur le terrain, il faut également rassurer les habitants, rappeler le respect des consignes...  »

La mairie reste, par ailleurs, à l'écoute des besoins de ses habitants. «  Il ne faut pas que les gens hésitent à nous contacter si la crise entraîne, pour eux, des difficultés, financières notamment. Nous pouvons les mettre en contact avec l'assistante sociale pour des aides, revoir les échéances des règlements des services municipaux... Il ne faut pas attendre une situation trop grave pour nous appeler.  »

Avec la remise en route des services, un grand pas a été franchi, «  mais c’est une très courte accalmie. Nous travaillons sur le déconfinement avec deux grands dossiers. Le premier est la fourniture des masques. Nous ne savons pas ce que l’Etat va décider à ce sujet, ni même comment ils seront fournis à  la population. Mais il faut anticiper la problématique de la distribution, qui n’aura rien de simple. La Région a annoncé qu’elle allait en fournir, et sans doute l’Etat. Nous avons créé une cellule, qui est pilotée par Sophie Juelle, pour faire aussi appel aux Pralins qui seraient prêts à fabriquer des masques pour la population.  »

L’autre grande question est la réouverture des écoles.
«  Nous travaillons sur les aspects sanitaires que nous pouvons anticiper. Mais beaucoup de choses ne pourront se faire qu’une fois connues les directives précises de l’Education Nationale. Là aussi, cela va demander du travail et de la réactivité de la part des élus comme de nos agents. Mais chacun est déjà prêt à agir. C’est d’ailleurs formidable de savoir que l’on peut compter sur toutes ces personnes. S’il y a bien une chose que je peux retenir de la crise, c’est que, même en plein confinement, jamais nous ne nous sommes sentis seuls !  » 

 

Nous publions ici des photos d'une partie de nos agents qui sont sur le terrain. Tous ne sont pas là en image, mais nos remerciement vont à l'ensemble de nos équipes.

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