Mars Bleu : un mois idéal pour s'informer sur les. (18-03-2022)... SUR LES CANCERS
Dans le cadre de la mobilisation nationale de Mars Bleu – le mois national du dépistage du cancer colorectal –, le Centre Régional de Coordination des Dépistage des Cancers, en partenariat avec la CPTS* Mont-Blanc et la Fondation Alia, installera un bus de promotion sur le parking de l’Intermarché de Praz-sur-Arly, le vendredi 15 avril, dans la matinée. Il informera le public sur les différents cancers et leurs dépistages, répondra aux questions et remettra des tests de dépistage du cancer colorectal aux personnes éligibles.
« Grâce à ce bus, précise Naia Rozes, épidémiologiste du centre, nous sommes allés à la rencontre des habitants de la vallée de l’Arve en 2019 : nous avons sensibilisé plus de 300 personnes à chaque intervention (La Roche-sur-Foron, Bonneville et Cluses), et distribué des dizaines de kits. »
Les habitants sont ainsi plus au fait sur la prévention et les traitements efficaces du :
- Cancer colorectal, qui touche près de 45 000 personnes en France chaque année, et provoque environ 18 000 décès par an. Naia Rozes explique : « S'il est détecté tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10. Un test de dépistage à réaliser chez soi est recommandé pour les hommes et les femmes de 50 à 74 ans. »
- Cancer du sein. Avec près de 59 000 nouveaux cas estimés en 2017, il touche essentiellement la femme et est la première cause de décès par cancer chez elle. Sa détection à un stade de développement peu avancé peut permettre de soigner plus facilement, mais aussi de limiter les séquelles liées à certains traitements. Une mammographie est donc recommandée tous les deux ans de 50 à 74 ans.
- Cancer du col de l’utérus, à l’origine d’environ 3 000 nouveaux cas et 1 100 décès par an. D’après le centre, « 90 % des cancers du col de l’utérus pourraient être évités grâce à la réalisation d’un test de dépistage tous les trois ans entre 25 et 65 ans ».
Naia Rozes conclut : « En traitant des lésions précancéreuses, on peut éviter qu’elles se transforment en cancer du col de l’utérus ou colorectal. »
* CPTS : la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé vise à structurer l’offre de santé ambulatoire sur un territoire en lien avec le sanitaire, le médico-social et le social pour améliorer l’organisation de l’accès aux soins, des parcours et promouvoir les prises en charges ambulatoires. Elle élabore pour cela un projet de santé, qui est guidé et financé par la CPAM ainsi que l’ARS.
