Inscription
1ère place aux Trophées de la Communication 2014
HORAIRES D'OUVERTURE
Du Lundi au Vendredi :
9h -12h et 13h30 - 17h

NOUS CONTACTER
MAIRIE
36, Route de Megève
74120 Praz sur Arly
Tel. 04 50 21 90 28

 

Après le ski de bosses, Lea Bouard opte pour... (03-02-2021)

... LE SKI FREERIDE, UNE DISCIPLINE EXCITANTE PARSEMÉE D'EMBUCHES ! Son expérience en freestyle est un atout, comme elle a pu le confirmer en décrochant, dès sa première course, la deuxième place à Verbier (Suisse).

 

Maintenant que Lea Bouard a conquis le monde du ski de bosses, en remportant notamment une médaille d’or aux Championnats du Monde Universitaires de Russie en 2019, notre partenaire sportive vise un nouvel objectif : celui de devenir championne du monde en ski freeride. Un projet qu’elle partage avec nous.

 

« Devenu très connu dans les années 1990-2000, le ski freeride consiste à skier en hors-piste, en présence de barres rocheuses ou de mouvements de terrain propices au saut. » À dévaler entre 400 et 800 m de dénivelé en compétition, sur une inclinaison allant de 40 à 60 °.

Lors d’une compétition, les athlètes munis de jumelles doivent repérer une ligne à descendre sur une face inconnue, depuis le bas de la montagne, puis rejoindre le sommet à pied avec, sur le dos, des skis et un sac contenant un DVA, une pelle, une sonde et une bouteille d’eau

« La montée dure entre trente minutes et une heure trente, précise Lea. Une fois là-haut, nous devons nous rappeler de notre ligne, visualiser les points importants (arbre, rocher…) et nous élancer ! » Les juges analysent alors le style, la rapidité, l’engagement, la fluidité et la technicité des sauts. 

Et si Lea a déjà la technique des sauts (un bel avantage dans le monde du freeride), elle doit encore apprendre à lire parfaitement la montagne, à analyser ses dangers, tels que la hauteur des barres ou le risque d’avalanche, pour s’élancer sur des champs de poudreuse normalement inaccessible et « ressentir l’adrénaline d’une face inconnue où l’on doit se concentrer chaque seconde pour éviter toute erreur et prendre du plaisir ».

« La compétition, j’en ai besoin pour repousser chaque jour mes limites et sentir mon évolution en tant qu’athlète mais aussi en tant que personne. Pour montrer à tout le monde ce dont je suis capable et apprendre à mon entourage, aux personnes qui me suivent, à persister malgré les chutes et les claques ; à toujours se relever et avancer pour atteindre ses buts, peu importe son domaine de prédilection. » 

Et comme il n’existe aucune fédération française de freeride, Lea doit trouver ses propres sponsors pour financer ses déplacements, ses hébergements, ses équipements… À ce jour, elle en compte trois : Elan tout d’abord, pour qui elle courait déjà en tant que skieuse de bosses, Montec ensuite, avec qui elle effectue des photoshootings (quand elle a le temps), et la mairie de Praz-sur-Arly, le village où elle a grandi. 

L’autre difficulté est de trouver un entraîneur privé qui l’accompagnera ou non durant les compétitions. « Du 15 novembre au 15 décembre dernier, j’ai pu m’entraîner avec Émilien Badoux, un ancien champion du monde de snowboard freeride, en Suisse. J’ai sauté, pour la première fois, des barres rocheuses de 5 à 6 m de haut en faisant un backflip ! C’était incroyable ! » Mais cela a représenté un coût conséquent…

Afin de se qualifier pour le Freeride World Tour et, bien sûr, devenir championne du monde, Lea Bouard doit d’abord évoluer dans les compétitions du Freeride World Qualifiers d’Europe, cette saison. Elle tentera d’obtenir une place à chacune des compétitions, mais « le nombre de places étant restreint à 140 candidats, hommes et femmes confondus, les places partent en une journée, voire quelques heures si l’événement est connu. Il faut donc être à l’affût du calendrier. » 

Confirmation de son talent, Lea a décroché la seconde place dès sa première compétition, en janvier à Verbier, face à des athlètes expérimentés ! « Je suis super contente d'avoir directement fait un podium pour ma nouvelle aventure en freeride », déclare-t-elle avec enthousiasme. « J'ai choisi une ligne qu'aucune fille n'avait skiée, ce que les juges ont aimé. J'ai fait de beaux virages et sauté deux barres rocheuses ! »

Mais l'ensemble des concurrents sont maintenant face à un autre défi : l'épidémie de Covid-19 qui entraîne nombre d'annulations de courses. Aucune n'aura lieu en février et tous gardent l'espoir de voir le programme reprendre en mars.

 

ENCADRÉ : Le soutien de la Mairie, pour Lea, c’est…

« Comme je dois trouver mes propres sponsors, le soutien de la Mairie est très important pour ma carrière sportive : il m’apaise mentalement et me permet d’être plus légère sur mes skis pendant les compétitions. Je suis fière de représenter les couleurs de Praz-sur-Arly, le village où j’ai passé toute mon enfance. Et je remercie également les Pralins qui, malgré la particularité de mon sport, me soutiennent.

 

ENCADRÉ : Les conseils de Lea pour réussir

« Le haut niveau, c’est de l’excellence, de la régularité, de la rigueur, de la motivation, du courage, de la persévérance et de la gestion de la pression. C’est beaucoup de points à assimiler, mais durant ma carrière, j’ai toujours donné le maximum de moi-même afin de n’avoir aucun regret plus tard. Je suis encore jeune ; c’est maintenant que je peux assimiler toutes ces compétences et pratiquer ce sport à haut niveau.

Pour me sentir bien, je me pose, je médite et j’écoute mon corps quelques minutes par jour. J’écoute énormément de musique pour stimuler mon cerveau et m’aider à me sentir joyeuse toute la journée, car rester dans un bon mood et ne jamais penser à des choses négatives sont très importants pour moi, surtout lors d’une compétition. Je pratique aussi toute sorte de yoga pour le mental ; je choisis celui qui me convient le plus au moment présent (Bikram, Anusara, Hatha…) »

Mentions légales - Crédits Photos - Réalisation Alpium