... de terrain !
Dans le cadre du Plan de Gestion des Zones Humides, dont le but est de concilier les activités économiques du territoire avec le maintien et la préservation des milieux humides (marais, étangs, prairies, forêts…), trois actions ont été menées ces derniers jours.
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*Le département de la Haute-Savoie, l’associaton Asters - Conservatoire d'espaces naturels de Haute-Savoie et le Syndicat Mixte du Bassin Versant Arly (SMBVA), qui a financé l’entreprise Mickaël Muffat-Méridol, sont lesdits partenaires.
Ou plutôt, presque toute la surface ! Car, après analyse du terrain, une partie de la zone humide s’est avérée être une zone caractérisée par la présence de sphaigne de surface (un végétal alimenté par l’eau de ruissellement, sensible à l’ensoleillement). Chloé Chabert, chargée de projets " Zones humides" d’Asters - Conservatoire d'espaces naturels Haute-Savoie, a donc délimité cette zone pour qu’Yvan Brondex puisse contourner le périmètre sans risque d’abîmer cette mousse particulière.
Gal Magnien, de l’entreprise Aux Quatre Saisons, est ensuite intervenu pour rogner les souches avec sa broyeuse de souches et permettre un entretien futur facile. Des épicéas avaient été coupés en 2018 dans et autour de la zone pour la ré-éclairer (pour améliorer son fonctionnement)
Pierre Bessy conclut : « Pour compléter le travail sur l’alpage, une prochaine opération consistera à broyer les branches coupées en 2018 et à couper des épicéas en bordure de prairies pour agrandir la surface pâturable (en apportant notamment plus de lumière) et éliminer les arbres malades, attaqués par les scolytes, des coléoptères à l’origine d’importants ravages en France.
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Ces mardi 20 et mercredi 21 octobre, l’entreprise Mickaël Muffat-Méridol a coupé des arbres enracinés autour de la gouille noire et enlevé une partie du radeau végétal flottant à la surface de l’eau pour rouvrir le milieu et, ainsi, réapprovisionner la gouille en lumière et en oxygène, des éléments indispensables à la reproduction d’animaux, tels que les libellules ou les tritons alpestres. Des arbres tombés ont été tronçonnés pour permettre le passage du futur sentier (le sentier sera tracé et les abords de la mare totalement remis en état en 2021). Les arbres utilisables ont été mis à disposition des propriétaires.
Avant toute intervention, épuisette en main, Chloé Chabert retirait et mettait hors de danger des espèces protégées comme des larves de libellule ou une grenouille rousse. Avec toute la délicatesse de sa pelleteuse (une gageure !), Mickaël retirait ensuite une partie du radeau végétal entreposé proche de la gouille.
« Normalement, les tritons alpestres rejoignent la forêt en hiver et se cachent sous les souches d’arbre. Mais il se peut qu’il en reste encore à cette saison dans la ZH. »
« Lors de l’opération, le radeau végétal a été retiré puis posé au bord de la ZH pour laisser le temps aux éventuels êtres vivants encore dedans de rejoindre l’eau. »
« Le radeau végétal est la phase intermédiaire entre l’eau libre et la tourbière, stade final caractérisé par la présence de carbone presque pur et d’eau. »
« L’eau de la ZH est retenue par une couche d’argile au fond. Si nous perçons cette couche, l’eau s’échappera. »
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