Jean-Jack Queyranne et 350 lycéens à Praz (05-02-2010)Le 3 février, Praz-sur-Arly faisait partie des stations accueillant les Jeux d’Hiver des Lycéens, vaste opération organisée par le Conseil Régional. Son président, Jean-Jack Queyranne, a rendu visite aux jeunes.
Le maire de Praz-sur-Arly, Yann Jaccaz, et Jean-Jack Queyranne à la rencontre des lycéens.
Jean-Jack Queyranne était au Pays du Mont-Blanc le 3 février pour la signature du premier Contrat Stations Durables (lire notre article) avec Cordon, Combloux et Praz-sur-Arly. Il devait ensuite se rendre dans le Beaufortain pour la signature d’une deuxième CSD. Le Président de la Région Rhône-Alpes a profité de l’occasion pour aller saluer les 350 lycéens invités sur les pistes de Praz.
La station praline accueillait, en effet, une partie des milliers de jeunes participant aux Jeux d’Hiver des Lycéens. Ils venaient de toute la région et notamment de l’Ain, du Rhône, de l’Isère et de la Loire pour découvrir ou redécouvrir les joies de la neige. La Région a monté un village de tentes sur le front de neige, QG de cette joyeuse bande qui faisait aussi étape cette semaine à Megève ou Saint-Gervais. Les trois communes avaient été choisies dans le cadre du partenariat entre la Région et le Pays du Mont-Blanc pour les Championnats du Monde junior de ski alpin.
Il y avait véritablement une complicité entre M. Queyranne et les lycéens dont beaucoup demandaient à se faire photographier avec lui.
Le maire de Praz-sur-Arly, Yann Jaccaz, et le Président de la Région ont profité de l’occasion pour dévoiler la banderole annonçant le 60e anniversaire des classes de neige, en mars. La Région soutien, en effet, l’opération (lire notre article) et souhaite accompagner durablement la commune sur ce thème fondamental.
Comme le rappelait M. Queyranne, “les classes de neige ont permis de démocratiser les sports d’hiver et de faire découvrir la montagne à des jeunes qui n’y seraient jamais venu autrement.”
Le maire de Praz estime qu’il faut vraiment travailler sur la question car “de plus en plus de centres de vacances pour les groupes ferment dans nos stations. Les communes n’ont pas les moyens financiers d’aller contre ce mouvement engagé par la flambée des prix de l’immobilier. Or, si les classes de découverte cessent demain, qu’adviendra-t-il ? Ces voyages font aimer la montagne. Ils forment nos clients de demain. Si les enfants n’apprennent plus à aimer le ski, le marché des sports d’hiver s’érodera, autant pour nous que pour les grandes stations. Et, à plus court terme, c’est la perte de groupes qui font travailler, en janvier ou en mars, les remontées et l’ESF.”
Bref, montagne et jeunesse forment un thème récurrent qu’il faut travailler pour préparer l’avenir des stations.
Photos : S. Bessy/P.Blanc-Gonnet
